Trois choses à savoir sur le cubisme

cubisme Picasso

Ayant pour signe distinctif les formes géométriques, le cubisme est connu comme un mouvement d’idées et une théorie esthétique des arts plastiques et du dessin. Ce courant artistique, pas toujours facile à comprendre pour les néophytes, passionne pour l’expression pure de l’abandon total de la perspective classique. Et à travers ces quelques lignes, essayons de découvrir trois choses essentielles le concernant.

Les deux artistes à l’origine du cubisme

Si la plupart des courants artistiques ont été initiés perfectionnés par plusieurs artistes de leur temps, le cubisme a vu le jour grâce à seulement deux artistes : Georges Braque et Pablo Picasso. Si la paternité du nom est encore à déterminer entre Louis Vauxcelles ou Henri Matisse, ce sont bel et bien ces deux génies de la peinture qui ont initié cette révolution picturale. Ce mouvement a été ensuite expérimenté en parallèle par ces deux jeunes peintres jusqu’à devenir un des courants artistiques les plus célèbres jusqu’à ce jour. 

C’est une association de l’œuvre de Paul Cézanne et de l’art africain

C’était en 1907, lorsque les jeunes Picasso et Braque ont assisté à une rétrospective de l’œuvre de Paul Cézanne, que l’idée de traiter différemment les formes et l’espace leur était apparue. Rappelons que Cézanne préconisait le traitement de la nature par le cylindre, la sphère et le cône, un courant repris par les deux artistes. Le cubisme tient également ses origines des arts africains et océaniens, notamment à travers les masques africains qui vont devenir une source d’inspiration particulière pour les visages. 

Le cubisme n’est pas que de la peinture

L’idée fausse reçue est de croire que le cubisme est seulement aperçu dans les Beaux-Arts, surtout aux peintures sur toiles alors qu’au contraire, ce mouvement s’est étendu sur plusieurs domaines. En effet, beaucoup d’artistes, tels que Duchamp-Villon, Lipchitz ou Archipemko l’ont appliqué à la sculpture. Ce mouvement de formes décomposées et géométriques a même été adopté à la littérature par Guillaume Apollinaire, le créateur des fameux calligrammes vers les années 1910.